Résultats de recherche pour “André Schmitz” 1 à 30 (34)

Pour ainsi dire. Pour ainsi vivre

Il s'abstient de se ruer vers des poèmespas encore nés et de les harcelerIl les laisse avoir le désir de lui— pour exister ou ne pas existerIl…

Lucien Maringer ou Le bonheur d'être simple

Hommage rendu au peintre luxembourgeois Lucien Maringer. Un homme simple, rempli de joie…

Le regard éclairé. À propos de Philippe Jacottet, Reiner Kunze, Franz Moreau, Norge, Joseph Orban, Marcel Piqueray, Quasimodo et André Schmitz

Le 19 octobre 2019… Une date tout droit sortie du « monde d’avant », celui où il était encore loisible de se réunir devant une scène de concert ou un grand écran, à la tablée d’un restaurant ou, pourquoi pas, pour entendre parler de poésie. C’est ce qui se passait à Bruxelles, ce samedi-là, à l’occasion d’une des rencontres internationales organisées par le Journal des Poètes . Afin de «  célébrer cette émotion appelée poésie  », les participants y évoquaient tour à tour une figure, belge ou non, et par-delà des voix s’exprimant dans des registres très différents. L’émotion, c’est en effet ce qui relie des personnalités aussi diverses que Norge, Joseph Orban, Marcel Piqueray ou Salvatore Quasimodo. Le volume s’ouvre sur une évocation presque intime signée Jean-Marc Sourdillon , éditeur à la Pléiade des œuvres de Philippe Jaccottet. Les poèmes de Jaccottet y sont envisagés dans leur résonance interrogative la plus profonde, comme des questions dont la béance même garantit l’existence. «  Une façon […] non pas d’expliquer ou d’analyser le réel, comme le font les sciences ou la philosophie, mais de l’aimer ou de le redouter  ».De Joseph Orban, qu’elle connut très bien, Danielle Bajomée trace un portrait ajouré de failles touchantes, «  entre ombre et indigo  » : «  Je l’ai presque toujours perçu comme un garçon triste, sombrement lumineux, peu aimable, toxique parfois, mais à l’esprit pur  », écrit-elle. Sa réflexion se détache pourtant de son ancrage biographique pour accéder à une lecture très fine des proses brutes, jusqu’à la violence, d’Orban. Elle souligne aussi le paradoxe – qui chez le poète n’est souvent que dynamique de style – d’une écriture où l’ignoble s’exprime avec une jubilation métaphorique confinant à la préciosité. C’est que, jusqu’à ses derniers jours, Joseph Orban aura ouvert, sur le réel et les mots pour le dire, des yeux d’enfants éblouis qui conservaient intact leur sens du merveilleux. Judith Chavanne est poétesse et aussi essayiste, avec une étude sur Jaccottet justement. Dans le présent ensemble, elle a pourtant préféré savourer le silence qui émane des mots laissés par le poète Allemand Reiner Kunze (né en 1933). Alors qu’il est connu et reconnu en Allemagne, Kunze est moins familier pour le public francophone, qui peut cependant le découvrir à la faveur d’une traduction d’ Invitation à une tasse de thé au jasmin (Cheyne, 2013). Cette « anthologie », établie par Kunze personnellement, constitue l’entrée idéale dans son œuvre et sert de fil conducteur à l’exploration menée par Judith Chavanne, qui nous amène à découvrir une production où le problème éthique prend toute son importance : Kunze a commis l’erreur littéraire, partant morale, de se faire, pendant un temps, le chantre du régime communiste. Jusqu’à ce qu’il porte sur le monde qui l’entoure «  un regard éclairé  ». Un retour à l’élémentarité des choses le dessille et marque le début de sa dissidence intérieure. Le programme, périlleux à appliquer dans la RDA des années 60, vaut encore en 2021 : «  S’en tenir / à la terre // Ne pas jeter d’ombre / sur d’autres // Être dans l’ombre des autres / une clarté.  »Qu’il s’agisse encore des pages consacrées à André Schmitz, Salvatore Quasimodo, Franz Moreau, Norge ou Marcel Piqueray, les interventions rassemblées ici dépassent le niveau de la simple étude formelle pour accéder à celui de l’interpellation métaphysique. À chacun, il a été demandé, comme l’aurait fait Philippe Jaccottet, Que reste-t-il ?…

Rops Musagète

Ce volume de la collection Tiré à part réalisé en collaboration avec Denys-Louis Colaux soumet l'oeuvre de Félicien Rops, le graveur et peintre namurois ami de Charles Baudelaire, à…

Poèmes choisis

Portrait par André Schmitz Préface de Guy Goffette À propos du livre À moins de vingt ans, en 1931, cette fille de vignerons quitte à jamais sa brûlante Aquitaine natale pour…

Précis d’incertitude

« Au cœur de l’écriture / l’ombre de la main / Au cœur de l’ombre / une fêlure / Au cœur de la fêlure / l’absence / Au creux de l’absence / la poésie »Dans…

La criée d’aube

Préface d'André Schmitz. Ce recueil rassemble les poèmes de Pénétrance (1981), Petite fugue pour funambules (1985) et Haute enfance (1990). Pénétrance a reçu le…

Éveil à la poésie

Comment favoriser l’éclosion de la sensibilité poétique ? C’est le thème de la rencontre à laquelle nous conviait Colette Nys-Mazure, le vingt et un février…

Dans le vent pourpre

Constitué de sept sections, chiffre symbolique s’il en est, présent dans de nombreuses cultures, désignant l’absolu, la totalité, l’émergence d’un monde nouveau…

Invisible passant

Seigneur Peu à peu la nuit se couche L’odeur engourdie d’un robinier Passe comme une bulle Il n’y a pas de robinier dans le jardin Pourquoi fuis-tu Seigneur Dans cette nuit…

Vous me coucherez nu sur la terre nue

Les éditions Albin Michel publient un nouveau livre de Gabriel Ringlet : Vous me coucherez nu sur la terre nue. L’accompagnement…

Précis d’incertitude

« Au cœur de l’écriture / l’ombre de la main / Au cœur de l’ombre / une fêlure / Au cœur de la fêlure / l’absence / Au creux de l’absence / la poésie »Dans…

Éveil à la poésie

Comment favoriser l’éclosion de la sensibilité poétique ? C’est le thème de la rencontre à laquelle nous conviait Colette Nys-Mazure, le vingt et un février…

D’abord un peu de jour

Paul Mathieu (1963), est un poète, critique littéraire et nouvelliste de nationalité belge et luxembourgeoise. Il vit en Lorraine belge. Ce poète discret s’inscrit…